Aujourd’hui, plusieurs politiques publiques forestières évoquent les peuplements dits « pauvres », « dégradés », « dépérissants » ou « vulnérables ». Mais ces notions sont peu ou mal définies. Pourtant, elles sont utilisées pour justifier et même financer des coupes rases, puis des plantations. Le rapport publié par Canopée en septembre 2022, rédigé sous la direction de Gaëtan Du Bus, expert forestier indépendant, et en collaboration avec dix gestionnaires forestiers, cherche à mieux définir ces critères et à présenter des alternatives à la coupe rase.
Dans le cadre du plan « France Relance », le gouvernement a fléché 200 millions d’Euros vers la filière forêt-bois. L’objectif affiché : aider les forêts à s’adapter au changement climatique. Nous révélons dans notre enquête que cet argent public a en vérité principalement financé des coupes rases et la plantation de douglas : le plan de relance a donc surtout permis de subventionner l’industrialisation de la gestion forestière. Cet argent est accessible aux propriétaires de « peuplements pauvres », comme expliqué dans la vidéo ci dessous, avec un exemple concret en Auvergne :
Plus largement, notre rapport sur le plan de relance révèle que :
Pour en savoir plus, vous pouvez lire le rapport en entier :