Poulet nourri à la déforestation ? Non merci !

Le poulet est la viande la plus consommée en France. Plats préparés, escalopes, boulettes, sandwichs, cordons bleus: le poulet est le roi des rayons de supermarchés. Derrière le marketing alléchant des marques se cache une réalité bien moins reluisante : pour produire un kilo de viande de poulet, il faut environ un kilo de soja principalement importé du Brésil. Or pour faire place aux immenses champs de soja, la forêt est incendiée, rasée et les communautés locales sont expulsées. En 2020, la déforestation en Amazonie vient de battre à nouveau un triste record. Notre poulet est nourri à la déforestation.

Au cœur de ce business de la honte, le groupe français LDC. En quelques dizaines d’années, cette entreprise familiale, basée dans la Sarthe, est devenue le leader européen de la volaille avec plus d’un million de tonnes de viande transformée chaque année. C’est ce groupe qui détient les principales marques que vous trouvez en supermarché comme Le Gaulois, Maître Coq et Marie.

Alors que plusieurs entreprises ont pris des engagements clairs pour exclure le soja issu de déforestation, le groupe LDC rechigne et se contente de vagues déclarations. Un laxisme d’autant plus irresponsable que cette entreprise est soumise à la loi devoir de vigilance et donc dans l’obligation légale de prévenir les risques en matière d’atteinte à l’environnement et de droits humains liés à son activité.

Il est temps de mettre fin à ce scandale.

Je demande au groupe LDC de prendre des mesures immédiates pour s’assurer que ses volailles ne sont pas nourries au soja issu de la déforestation.

Je suis prêt.e à soutenir une action en justice si l’entreprise ne se conforme pas à la loi dans les prochains mois.