Restons
en contact !

Restons
en contact !

La culture du palmier à huile est l’une des principales causes de déforestation en Asie du Sud-Est (notamment en Indonésie et en Malaisie, qui représentent plus de 85% de la production mondiale). Plus de 30 % de la déforestation en Indonésie est causée par l’extension des monocultures de palmiers à huile. Dans de nombreuses provinces, la déforestation est tellement importante qu’il ne reste plus que quelques lambeaux de forêts primaires.

Une catastrophe pour les communautés locales qui voient leurs terres accaparées, incendiées pour laisser place à de gigantesques monocultures de palmiers à huile. A Sumatra, dans la Province de Jambi, les Orang Rimba, un peuple autochtone forestier, sont réduits à vivre dans les parcs nationaux existants pour les plus chanceux et à survivre au milieu des palmiers à huile, sans aucun droit, pour la majorité d’entre eux.

Cette déforestation provoque une érosion importante de la biodiversité et menace d’extinction de nombreuses espèces animales et végétales, comme les orangs-outans.

L’Europe est aujourd’hui le principal consommateur d’huile de palme par habitant au monde. En France, un habitant consomme ainsi 13 kg/an d’huile de palme : bien plus qu’en Inde, en Chine ou même aux USA où la moyenne est de 4 à 7 kg/an/personne. Ce haut niveau de consommation s’explique par une utilisation croissante d’huile de palme dans les carburants depuis quelques années.

En quelques années, l’huile de palme est devenu un sujet bien identifié par l’opinion publique, en particulier pour sa présence dans de nombreux produits alimentaires. Pourtant, il y a très peu de débat sur son utilisation comme “biocarburant” alors qu’elle coule à flots dans les stations services.

Remplacer le pétrole par l’huile de palme n’est pas une solution non plus pour le climat : la culture du palmier à huile entraîne la libération de grandes quantités de gaz à effet de serre qui étaient stockées dans les sols tourbeux et les arbres de la forêt tropicale. Une étude commandée par la Commission européenne montre ainsi que les émissions de gaz à effet de serre des biocarburants à base d’huile de palme sont équivalentes à trois fois celles des combustibles fossiles.

13 kg/an
C’est la quantité moyenne d’huile de palme consommé par un Français en une année… loin devant la Chine, l’Inde et les États Unis (4 à 7 kg par habitant et par an).

76% du volume total
C’est la part d’huile de palme qu’un Français consomme sous forme de carburant.
En 2015 la France consomme environ 850 000 tonnes d’huile de palme, dont 650 000 tonnes sous forme de carburant. C’est nettement au-dessus de l’évaluation de la moyenne européenne estimée à 45% par l’ONG Transport & Environnement en 2016. Depuis 2010, la consommation d’huile de palme dans le secteur de l’alimentation a été divisée par deux en France. Mais ces efforts ont été contrebalancés par une augmentation de l’utilisation de l’huile de palme comme « biocarburant ».

NOS DEMANDES