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Alors que le plan de relance prévoit 200 millions d’euros d’aide pour la forêt, aucun budget n’est aujourd’hui spécifiquement fléché pour renforcer les missions de service public de l’ONF. Au contraire, le gouvernement prévoit de faire des économies en remplaçant les agents assermentés par des salariés de droit privé avec son projet de loi Accélération et Simplification de l’Action Publique (ASAP).
Au quotidien, les agents forestiers sont soumis à de nombreuses pressions. Le fait d’être assermentés leur permet de résister à ces pressions et donc de protéger au mieux la forêt et l’intérêt général. Pourtant en 30 ans, le nombre de gardes forestiers a déjà été divisé par trois. Et demain ?
Cette accélération de la privatisation intervient alors que les forêts françaises subissent de plein fouet les premiers effets des changements climatiques. Plus que jamais, nous avons besoin d’un service public forestier fort, indépendant des pressions de rentabilité économique et plus ouvert à la prise en compte des enjeux sociétaux et à la préservation de la biodiversité.
Dans les prochains jours, les députés vont examiner à l’Assemblée nationale l’article 33 du projet de loi ASAP qui porte sur l’avenir de l’ONF. Agissez avec nous : interpellez vos députés afin qu’ils votent contre cet article et pour qu’enfin s’ouvre un débat sur l’avenir de nos forêts !